- porte-étrivière
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• 1756; de 1. porter et étrivière♦ Chacun des deux anneaux de fer placés aux côtés de la selle. Des porte-étrivières.A.— Chacune des pièces métalliques fixées des deux côtés de l'arçon d'une selle et auxquelles s'accrochent les étrivières. La plupart des selles sont équipées de porte-étrivières de sûreté dits « à couteaux », articulés vers l'arrière et leur permettant de s'ouvrir pour libérer l'étrivière dans le cas où le cavalier désarçonné aurait le pied coincé dans l'étrier (TONDRA Cheval 1976).B.— Rare. Celui qui porte et utilise des étrivières pour donner des coups. Il est là, prêt à fesser gras et maigres, le grand porte-étrivières, sire Fouettard (CLADEL, Ompdrailles, 1879, p. 158).Prononc. et Orth. :[
]. Ac. dep. 1762 : porte-étrivières (id. ds LITTRÉ) mais Lar. Lang. fr. et ROB. 1985 : porte-étrivière. Plur. des porte-étrivières. V. porte-. Étymol. et Hist. 1756 (Encyclop. t. 6, s.v. étrivière). Comp. de l'élém. de compos. porte- et du plur. de étrivière.
porte-étrivière [pɔʀtetʀivjɛʀ] n. m.ÉTYM. 1756; de porte-, et étrivière.❖♦ Techn. Chacun des deux anneaux de fer placés aux côtés de la selle, et dans lesquels passent les étrivières. || Des porte-étrivières.0 Pour ajuster les étriers, étant à pied, on compare la longueur de l'étrivière à celle du bras. À cheval, le cavalier écarte la cuisse de la selle, sans déchausser l'étrier puis, avec la main, dégage la boucle de l'étrivière du porte-étrivière et fait glisser l'étrivière hors de l'ardillon (…)Henri Aublet, l'Équitation, p. 52.
Encyclopédie Universelle. 2012.